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10 conseils d’utilisation de Facebook en tant que journaliste par… facebook

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10 conseils d’utilisation de Facebook en tant que journaliste par… facebook

 

Chez Facebook, Vadim Lavrusik est « Journalist Program Manager » : il trouve, sélectionne et crée pour nous les pages permettant de mieux comprendre comment utiliser le réseau social en tant que journaliste.
De passage à Londres, le blog journalism.co.uk l’a interrogé. De leur rencontre est sortie une liste de 10 bonnes pratiques qui sont à la source de ce billet et que nous avons adaptées aux usages français. Où l’on se rend compte à quel point facebook va sur les terres de Twitter…

 

1. Utilisez la fonctionnalité « Abonnement » – A la Twitter

Le principe : autorisez les utilisateurs à s’abonner à vos mises à jour sans avoir besoin de devenir votre ami. Une fonctionnalité copiée de twitter, puisqu’elle permet la non réciprocité, alors que la relation « d’amitié » historique de facebook implique la réciprocité.
Les journalistes francophones l’utilisent peu, mais les anglo-saxons n’hésitent pas à la mettre en avant sur leur profil facebook ainsi qu’à côté de la signature de leur papier.
Pour créer ce petit bouton et l’intégrer ensuite sur votre site, rendez-vous sur Facebook Developpers > Subscribe Button

Comme vous pouvez le constater ci-dessous, je n’ai pas (encore !) vraiment poussé cette option 🙂

2. Publiez des statuts longs, très longs

Depuis novembre 2011 Facebook permet de poster des articles allant jusque 63 000 caractères. Largement de quoi s’épandre sur la politique, votre métier ou tout autre sujet. Facebook n’est pas vu comme un outil de publication, et d’ailleurs les limites d’édition sont considérables dès que vous souhaitez un format un peu différent d’un simple texte.
Pour autant, cette possibilité doit etre envisagée par les journalistes ne disposant pas encore de blog ou autre espace d’expression personnel. A noter que votre profil doit être visible par tous pour que cela ait un intérêt.

 

3. Ajoutez des applications

Facebook aime les apps et cherche par tous les moyens à les promouvoir. Certains sont évidentes : pour un journaliste musique, il peut être bon d’autoriser deezer et spotify. Ou, pour le fun, de ne pas les utiliser et ainsi laisser la surprise de vos sélections à vos lecteurs dans vos articles. Vous aurez intérêt à dénicher de sacrées perles musicales !

Les applications ne sont plus que les farmvilles et autres jeux sociaux, mais des apps plus ou moins sérieuses. Instagram peut être une bonne appli à utiliser pour illustrer de temps en temps votre timeline. Si vous connaisez d’autres applications facebook intéressantes pour un journalistes, votre commentaire est le bienvenu !

Attention aux sites web utilisant l’Open Graph, outil de facebook qui permet à des sites tiers de publier sur vos murs. Certains sont bien fourbes comme tous ces sites d’infos qui publient sans votre accord les articles que vous avez lus – ou les vidéos que vous avez regardées.

Quand vous lisez l’article, sachez que vous pouvez empêcher la publication sur votre profil – voir ci-dessous un exemple pris chez Yahoo.

 

4. Ajoutez des événements à votre timeline

Puisque vous pouvez ajouter des événements anti-datés sur votre profil, pourquoi ne pas en profiter pour remonter le temps et y mettre vos exploits journalistiques ? Certains journalistes américains commencent à le faire, comme Nicholas Kristof du New York Times.

 

5. Ecrivez vos statuts à la main, plutôt qu’un bête flux automatique

Lavrusik explique que les statuts postés depuis facebook obtiennent plus de retours (like, commentaires, partages) que les statuts publiés automatiquement.
Plus qu’une problématique technique, il s’agit surtout d’adapter sa façon d’écrire à la plateforme. Il y avait déjà une différence entre écrire un article pour le papier, pour le site, pour un blog, et oui, il faut écrire encore différemment pour facebook (et twitter aussi). Besoin d’une formation ? ;o)

 

6. Trouvez des sources et des histoires – A la twitter

« Lavrusik wants journalists to use Facebook’s various search functions to find and contact sources » écrit Sarah Marshall sur journalism.co.uk. Ok, mais alors que facebook améliore son moteur de recherche ! Il existe bien quelques moyens d’affiner les résultats de facebook, mais avec aucune idée des critères de tri, il est difficile de mesurer la pertinence… Là où sur twitter les possibilités de recherche sont plus poussée.

 

7. Créez des listes d’intérêts Facebook – A la Twitter

La suggestion ici est de créer des listes d’intérêts – comme sur twitter -, listes auxquelles pourrons s’abonner vos lecteurs. Vous leur proposez ainsi une sélection des « meilleurs » comptes sur un domaine particulier, et devenez aiguilleur dans facebook. Un bien beau métier ! Blague à part, si vous ne connaissez pas, nous expliquons en vidéo les listes d’intérêts de facebook.

 

8. Essayez le direct dans facebook – twitter

Dans facebook, la colonne de droite propose le flux en temps réel, antéchronologique, des statuts. Du… twitter, donc. Du coup, pourquoi ne pas utiliser facebook comme outil de direct ? Si vous avez plus de personnes qui vous suivent sur facebook que sur twitter, utilisez donc cette colonne de droite comme un moyen de reporter en direct. Une règle, encore plus importante que sur twitter : prévenez bien vos contacts facebook que vous couvrez un événement en direct. Vos multiples publications de la journée peuvent en agacer certains… même s’ils suivent votre compte pro !

 

9. Faites travailler votre communauté

Rien de bien neuf, pour le coup, mais les exemples sont toujours bons à prendre. Le Télégramme est à suivre sur facebook. Pas tant pour le nombre de fans – quoique 10 000 soit une belle perf pour un média « local » – mais surtout pour les interactions et la proximité avec leurs lecteurs.

 

10. Créez des pages en plus de vos profils

Ce n’est pas tant le rôle des journalistes d’utiliser les pages – quoique les blogueurs n’hésitent pas à en créer. Mais elles sont géolocalisables et permettent pour les journalistes des services étrangers de créer un espace dans la langue d’origine du pays visé.

Vous direz qu’on trouve toujours un francophone quelque part, mais sur certains événements il peut être malin d’aller chercher des locaux dans leur langue d’origine.

Pour le moment, les pages en langue étrangère des médias français sont un outil marketing. En France, nous avons quelques exemples avec les pages de France 24 ou de RFI.

 

Utilisez-vous certains des points présentés ici ? Quelles seraient les autres bonnes pratiques que vous feriez bien du réseau social ?

En complément, retrouvez la liste des guides officiels à destination des journalistes réalisés par facebook, twitter, linkedin…

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Cedric
7 Comments
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  • 25 avril 2012 at 18 h 24 min

    …et le fait que Facebook puisse (rumeurs ?, humeurs ?) devenir « propriétaire » de tous nos contenus (textes, ou images) jusqu’où cela peut-il nous pénaliser, en tant qu’auteur-propriétaire (Français) ?

    • cedricmotte
      26 avril 2012 at 10 h 43 min

      Bonjour Martial,
      vous soulevez un problème existant depuis un moment, mais pour la discussion autour de ce papier, partons du principe que tout le monde sait que nos données appartiennent à facebook – et qu’il faut donc faire attention à 1. ce qu’on y met 2. ne pas tout y mettre 🙂

  • Martial Maurette
    27 avril 2012 at 2 h 12 min

    Et c’est bien mieux en le redisant ou le réécrivant, encore et encore, car peu d’internautes, se soucient de nos problèmes de DROITS d’AUTEURS !!! Merci à vous pour ces conseils précieux !

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