Classiquement, les flash mobs sont des rassemblements organisés via les mobiles. D’un coup, pour peu que l’organisateur ait une influence minimale, des centaines de personnes se retrouvent en un lieu.

Déplacez cette logique dans le monde de l’information, et vous avez les news mob, à savoir des rassemblements de journalistes et de lecteurs / citoyens qui « travaillent » ensemble pour couvrir un événement.

Cet article de SCAD District – le site d’info du Savannah College of Art and Design – raconte les récents news mobs ayant eu lieu aux Etats-Unis, notamment ceux lancés par The OC Register, site web d’info local de Californie.

Après un premier news mob ayant réuni 91 éditeurs à l’occasion de l’ouverture de la saison de l’équipe de baseball, le site lance un nouvel appel à news mob pour la réouverture du parc Disney mi juin.

Quelles différences avec les appels à photos ? A témoignage ?

Les journalistes et leurs lecteurs forment une équipe, qui peut (doit ?) être briefée. Cela permet donc de compter sur des ressources complémentaires à celles de la rédaction. La difficulté reste de guider les troupes sans leur donner des ordres, car tout ceci reste bien sûr gratuit…

Il y a une « vraie » rencontre entre la rédaction et sa communauté. Ce n’est pas juste un appel lancé sur une page web, c’est un dispositif « physique ». Le rapprochement avec les lecteurs est d’autant plus efficace qu’ils peuvent partager avec vous, et c’est encore mieux s’ils peuvent boire un coup après une dure journée à s’échanger les batteries des divers appareils…

Le principe des news mob est de couvrir un événement : la notion de direct y est particulièrement attachée. Outre l’utilisation d’applications mobiles comme evernote ou celle de Google + pour gérer le flux de production, on pourrait, en poussant plus loin l’implication du journal, imaginer la mise à disposition de matériel. En facilitant ainsi les contributions, le journal peut espérer une production convenable.

Prêt à tenter l’expérience dans votre rédaction ?