J’avoue avoir une attirance particulière pour les objets sobres qui fourmillent d’informations. L’an dernier sur « Owni », nous avons essayé de pondre une app qui réponde à ces critères d’intensité et de simplicité en mode trombinoscope, pour détailler le nouveau gouvernement. « Bloomberg », sans doute avec d’autres moyens, s’est talentueusement essayé à l’exercice pour son classement des milliardaires, riche en données et en interactivité.
Les milliardaires selon Bloomberg.
Le nombre de paramètres et de filtres disponibles est tout simplement impressionnant : au-delà [...]
On nous avait promis la fin de la lecture – et indirectement du livre – « avec tous vos appareils électroniques ». Si la situation est devenue compliquée pour les libraires, la lecture se porte bien, bénéficiant d’un renouveau de ceux qui cherchent à déplacer les lecteurs vers les nouveaux outils. Aujourd’hui, tout le monde est à peu près équipé d’un lecteur d’ebook sur son smartphone ou sur sa tablette.
Mais on y lit quoi? des ebooks, gratuits ou payants, dans les deux formats majeurs, ePub ou kindle, je vous passe sur les bibliothèques dématérialisées mais structurées ; des résultats de veille qu’il est possible de mettre en lecture [...]68 blocks est ce que j’appelerais un « hors série web » : une thème précis, un traitement particulier, une place à part dans le flux de rédaction et de production.
Pendant un an, 5 journalistes se sont relayés dans un quartier défavorisé de Boston, deux d’entre eux se sont installé pendant six mois dans un appartement au coeur du quartier.
Mais surtout, ce que l’on retient de ce billet d’Alberto Cairo, c’est effectivement la multitude des formats utilisés : texte, photos, videos, webdoc, data, community management online mais aussi OFF line avec des événements sur place… Bref, la totale.
> Voir 68 blocks > Le billet à lire [...]
Le nombre de médias mettant en place des systèmes d’abonnement pour accéder au contenu se multiplient. Aux Etats-Unis, fin août 2012, mashable indiquait que plus de 20% des quotidiens papier avaient mis en place un paywall. Aujourd’hui, ce taux a dépassé les 30% – voici la liste des titres concernés. Si en France nous n’avons pas de ratio, le paywall est l’un des casse-tête préféré des directions de journaux.
Le fait est que depuis leur arrivée sur le web, les médias toujours ont essayé de faire payer quelqu’un. Les annonceurs, les lecteurs, les moteurs de recherche, les trois. Jusqu’ici l’équation ne tombait pas juste.
En mai 2012, le trafic internet a été plus important sur mobile que sur ordinateur. Impressionnant, non ? Faites un tour du monde des statistiques du net !
Si la place est limitée sur les médias traditionnels, elle est vaste en ligne. Pour traiter de sujets complexes, pourquoi ne pas éditer un site dédié ?
Présent sur Reddit – « I’m a Washington bureau chief of the New York Times. Ask me anything », David Leonhardt explique pourquoi le web oblige les journalistes à s’améliorer. Deux raisons principales . la possibilité pour les lecteurs de nous corriger . la possibilité pour les lecteurs de prendre la parole sur des sujets dont ils sont (plus ou moins…) experts.
Ses commentaires sont à lire sur reddit
Via Poynter.
A lire ce chat sur poynter, je sens toujours un décalage considérable entre l’idéal « numérique » demandé, et la réalité dans les rédactions. Aujourd’hui, ce que demandent encore beaucoup de rédacteurs en chef et de directeurs de rédaction, c’est de remplir les pages pour demain. Pas de savoir coder.
Actuellement, en France, ces compétences semblent plus proches des besoins des pure players que des médias traditionnels, non ?
“Director of growth », même pour les anglais de Poynter ou Techcrunch, ce n’est pas clair… Ancienne CEO du Monde interactif, Dao Nguyen, explique en quoi consiste son poste chez buzzfeed. Un site à l’ambition éditoriale bien éloignée de celle du Monde, mais au succès d’audience certain.
2009, Beacon : tout le monde avait hurlé en dénonçant l’atteinte à la liberté de publier, au point de lancer une procédure judiciaire.
2012, Open Graph et social reader, tout le monde crie de joie à l’idée de partager tout et n’importe quoi, dans une euphorie d’applications.